Théorie de la guerre

Toute guerre, vengeance, méchanceté peut majoritairement avoir ses racines dans l’enfance. Il ne faut pas (se) dire que l’on a vécu cela et qu’on est toujours là. (En effet, chaque jours, nombre d’enfants peuvent mourir sous les coups de leur parents, adulte responsable. – si cela est de la responsabilité ?) 

Si on veut donner plus de ce que l’on a reçu enfant, ou se défendre pour que les enfants de nos jours aient un meilleur sort, il leur faut juste notre attention, notre écoute, notre silence, s’assurer de leur sécurité,  proposer des choses riches à leur âge pour LEUR épanouissement. Le simple être ensemble.

Si on les sanctionne à la longueur de journée, car ils ne font ce que nous considérons qui leur est bien ou mal, nous les détruisons dans leur état pur d’enfant.

Je vois des parents admirer leur enfants : comme ils sont archangéliques. Je me demande toujours, à quel moment on cesse peu à peu cet état impeccable? Au moment où l’adulte, le parent pose des attentes envers l’enfant, qui, forcément, ne se fait pas les mêmes idées du monde qui l’entoure? Quand l’adulte confond-il l’autorité par la nécessité de proposer des possibilités de découverte à l’enfant, et l’assurance par du simple sécurité pour l’enfant qui avidement ne fait que découvrir le monde.

On veut d(es) enfant(s) qui soit juste comme nous l’(es) imaginons. On veut leur imposer la route inventée que nous considérons meilleur sur le moment. Pourtant les dirigeants et cadres malheureux sont nombreux. Ne vaudrait-il mieux être un employé ou entrepreneur heureux. Dès le moment où il(s) ouvre(nt) leurs ailes, nous le(s) limitons à notre petit horizon si confortable. 

Nous sommes parfois démunis de moyens pour le(s) retenir ou nous voulons le(s) diriger notamment par la force, les fessés, les punitions : la vengeance. 

Or, lui, l’enfant n’a rien demandé. 

C’est justement une personne à part entière, qui est capable de prendre son propre chemin, à condition qu’on lui laisse connaitre ses propres besoins, s’épanouir dans ses points d’intérêts.

Il va ressentir cette haine, impuissance momentané à son tour, et le cercle vicieux retourne. Puis l’enfant imite. 

Adulte, consciemment ou (pire) inconsciemment, il reproduira les mêmes gestes, les mêmes paroles… 

Par la psychanalyse on le sait, les pires dictateurs, les criminels contre l’humanité, dans leur propre enfances respectives, ont été mal traités, ou battus, ou ont subi du chantage émotionnel constant, ou simplement, ils n’ont pas étaient considérés comme des êtres à-part-entière.

Il n’y a pas pire que lorsqu’une institution violente les enfant qui lui ont étaient confiés ! Lâchement, on suit les directives des autorités supérieurs, coute que coute, la matière pour laquelle l’établissement a été inventé n’est même plus pris en considération. Garde-t-on notre avis pour nous-mêmes, afin de garder notre place ? Travaillons-nous par amour d’autrui et respect de soi-même ou pour l’argent qui servira à la surconsommation destructrice?

Aucune violence n’a pas d’excuse valable.

Parce que nous sommes plus forts, nous nous sentons permis de maltraiter un plus petit être humain; avant de lui faire la morale, on ne tape pas son copain?