…PUNIR LES ENFANTS

Avez vous des enfants ?

Institutrice, jamais je n’aurais pensé à punir ou isoler mes élèves. Toutefois, j’élevais la voix, ce qui vaut bien une punition… J’ai lu ensuite que les coups font mal et se voient, les dires et les gestes sans traces visibles font encore plus mal, Il y avait une campagne de publicité dans le métro parisien sur la maltraitance  : si tu te tais, ça te tue.

Apres quelques années, j’ai arrêté l’enseignement, je ne savais pas pourquoi. J’ai été repoussée, je sentais une grosse fatigue, je me sentais gendarme plutôt que transmetteur de savoir. J’ai ressenti cette aberration quelque part à l’école traditionnelle. Jusqu’à la naissance de mes enfants, ou je suis obligé de retourner a mes premiers « amours » et je suis tombé sur des ateiiers qui relèvent de la parentalité positive, puis le slow parenting, enseignement alternative, auto-éducation, (qui peut aller tres loin, écologie, vie sans plastique, auto-suffisence matérielle etc.)

  • Quand j’ai été puni enfant dans mes souvenirs, je trouvais cela injuste, je voulais juste que l’on me comprenne. J’ai senti que je devais culpabiliser pour quelque chose de quelle je n’étais pas responsable. Peut-etre que j’avais une colere, ou mécontentement, une frustration, mais que je ne pouvais pas la maitriser. Tout le monde était énervé autour de moi, et on me demandait de me calmer en m’isolant. Et en plus de tout cela, c’était à moi de m’excuser, pour ce que je ne comprenais pas. (La « demande de pardon » est un autre sujet complexe a débattre.)
  • En Suede la fessée est pratiquement disparue depuis pas moins de quarante ans, – (Le film Même qu’on nait imbattable)
  • En effet, un enfant est une personne a part entiere qui merite la considération totale d’autrui. Avec ses émotions, et pas assez de cerveau préfrontal pour gerer, inhiber explique celles-ci. Une pure bulle émotionnelle. Or, nous adultes, l’avons, et on possede le sens responsabilité. Nous pourrons nous mettre a sa place, mais nous ne le faisons pas. Respect des émotions, ressentis, pensées d’autrui. Pourtant on serait gagnant, gagnant en vue de la coopération (- t la paix dans le monde). Qu’est-ce qu’on dirait à un adulte qui ne veut pas aller au travail, se sent mal etc ?…
  • L’enfant qui n’a rien demandé, doit être éduqué (non pas puni..). En effet, adulte, on a tendance à oublier que c’est l’enfant qui est une sorte de réaction au monde, non pas l’inverse ! Il arrive dans notre monde d’état d’être, de penser, d’agir, et il réagit à tout cela. Nous l’acceptons ou pas SA façon d’être, de penser, d’agir, toutefois, il est scientifiquement démontré l’attitude innée de l’être humain savant, et réellement altruiste. Les enfants naissent avec des savoirs intellectuels forts, et le petits sont si positifs quand on les observe.
  • Il y a un lien (directe?) entre le résultat des ressentis suite aux punitions, des chantages, des châtiments, que ca soit verbal, corporel, moral, et les guerres dans le monde. Car ces agissements sont la non-considération des émotions, des besoins, en somme, la non-considération de l’autrui. Comme une cocotte-minute. De plus la punition relève de l’humiliation, donc de la maltraitance ! Ne nous étonnons pas si suite à l’humiliation le petit être humain est agressif. D’un coté cela peut inciter à la vengeance, de l’autre, il détruit et enterre quelque chose dans le petit enfant.
  • (D’autre part, les pervers, les agresseurs s’avèrent être maltraités a leur tour, de plus, ils sont sans doute devenus insensibles a la souffrance de ce qu’ils en sont en cause)
  • La question que l’on peu se poser est : est-ce la punition elle-meme est le but essentiel ou la raison pour laquelle on y fait recours ? Il y aurait un autre raccourcis bienveillant pour atteindre la coopération du dit but? 
  • Connaissez vous les prophéties auto-réalisantes ?
  • Vit-on dans une réelle ou fausse démocratie ? L’exemple d’un gouvernement qui n’écoute pas les manifestants, organise des débats, mais qui se concentre sur « les casses » plutot que de répondre concretement aux sujets souleves des gens simples. Le pouvoir quelqu’il soit pour un aussi grand pays que la France, voudrait-il des gens épanouis, libres, vivant en équité, qui n’auraient plus besoin de « l’état sauveur », ou plutot de moutons qui suivent aveuglement leur beau président…
  • J’ai une tante, ancienne institutrice d’ailleurs, qui n’a pas d’enfant bien sur, qui connaît au mieux leurs besoins, faisait que d’exécuter ce jeu malicieux pitoyable de faire quelque chose a sa demande, l’enfant entierement a sa merci bien entendu, puis les punir et de les obliger a demander pardon inlassablement. Tout ca pour vous conclure qu’elle est la plus religieuse des personnes. Jadis, l’enseignement etait sa religion ! Je fais le raccourcis directe, comment la religion est inventée par et pour l’homme, a quoi est elle vraiment utile, de subjuguer l’autrui au nom de Dieu. Il n’y en aurait aucun souci si l’on laissait les autres en paix.
  • Test de Milgram : chocs électriques punition/sanction à l’erreur sur des innocents, seulement sur l’ordre de l’autorité ! Il y a act déresponsabilisant, sans aucune explication, que la blouse de la personne représentante une autorité.

Prenons à présent la définition.

Punition : tout acte nocif ou désagréable infligé à un enfant dans le but de lui faire changer de comportement.

Selon Aletha Solter, il y a deux types de punition :

les gestes qui provoquent de la douleur, comme la fessée ou les claques.

le fait de priver un enfant d’attention, de liberté ou de privilèges (notamment par l’isolement et la privation)

Une question : combien de fois avons-vous puni un enfant pour une même situation ?

Si la réponse est plus d’une, c’est que vous avez déjà en main une excellente preuve que les punitions ne permettent pas de modifier le comportement des enfants sur le long terme.

Pourquoi ? Parce que les punitions se focalisent sur les conséquences et non sur les causes. C’est LA raison principale de leur inefficacité.

En effet, ce qui nous intéresse, et vous en conviendrez, est de modifier l’impulsionqui pousse à l’actionqui donne le résultatque nous réprouvons.

Et pour modifier cette impulsion initiale qui évitera qu’un comportement ne se reproduise, il est essentiel de comprendre. Bref, de se demander « Pourquoi ? ».

Alors, certes, à priori la compréhension prend plus de temps que d’asséner une punition…enfin, si nous mettons bout-à-bout toutes les punitions qui sont issues d’une seule cause, nous prendrons conscience que l’économie de temps et d’énergie est du côté de la compréhension et de l’action à la source.

Alors quelles sont donc ces actions possibles à la source ? Voyons plutôt les sources et les actions dans cet ordre.

  l’enfant ne sait pas ce que nous attendons : dans ce cas, disons-lui… clairement avec une formulation positive : « je souhaite que tu …. ». Les reproches ou les rappels d’interdits ne donnent pas d’indication sur ce que nous attendons. « Ne cours pas » deviendra « Marche lentement ».

  l’enfant n’a pas assez d’informations : donnons-lui des informations précises comme le fait que les feutres sur un mur ne s’effacent pas…

  l’enfant ne voit pas les choix qui s’offrent à lui : la parade est de lui proposer des choix. « Tu préfères mettre ta casquette ou sortir quand le soleil sera moins fort ? »

  il ne se souvient plus de la règle ou ne l’a pas comprise : les règles sont un moyen efficace de guider un enfant – ils les adorent ! Il faut simplement s’assurer qu’elles sont comprises et admises. Pourquoi ne pas les établir avec lui en réunion de groupe ? N’hésitez pas à afficher un tableau des règles ensemble.

  l’enfant ne sait pas quelles sont les conséquences réelles de ses actes (matière grise cérébrale a cause-a-effet a 7 ans): décrivons-lui ce qui va se passer ainsi que les conséquences émotionnelles, organisationnelle, psychologiques, etc.

  l’enfant ressent une trop grosse émotion : dans ce cas, il ne peut pas réfléchir et raisonner, c’est sont cerveau émotionnel qui est aux commandes. Il ne peut qu’attaquer, se figer ou fuir. Pour l’apaiser dans un premier temps, prenons-le dans nos bras (et en plus il ne se fera pas mal ainsi) et verbalisons ce qu’il ressent pour l’apaiser : « je vois que tu es en colère ». Notons que la fatigue (et donc le besoin de repos) est à l’origine de nombreux comportements inhabituels. L’indicateur de fatigue est donc à prendre en considération.

  l’enfant se trompe d’objectif pour satisfaire un de ses besoins : par exemple, il renverse quelque chose ou il s’agite dans tous les sens car il a besoin d’attention.

  l’enfant nous imite : c’est comme si on demandait à un enfant d’arrêter d’être énervé en s’énervant avec lui. Etrange n’est-ce pas ? Calmons-nous pour qu’il nous imite.

  l’enfant évolue dans un environnement inadapté : Si nous répétons souvent les mêmes messages/interdits à l’enfant relatifs à des éléments de l’environnement, c’est qu’il est peut-être temps de se faciliter la tâche en adaptant l’environnement même.

Par rapport aux punitions : punir n’est pas éduquer

On l’a vu, les punitions traitent les conséquences et non la cause. Ce qui signifie que l’enfant puni ne possède toujours pas les clés pour changer. L’impact des punitions ne s’arrête pas là.

Toutes les études scientifiques le démontrent, les punitions (comme toutes les autres formes de violence) sont inefficaces sur le long terme et causent des dégâts psychologiques chez l’enfant et le futur adulte (baisse de l’estime de soi, stress,…) en plus de dégrader ses compétences sociales (il se dit « la violence est un mode d’interaction normal » et il reproduira ceci lorsqu’il sera parent/enseignant à son tour)

Finissons par une petite citation :

« La vraie force, c’est de ne pas utiliser la force pour convaincre. » Le but n’est autre que la coopération.

SOURCE : https://papapositive.fr/